La profession d’avocat est actuellement menacée par de nombreux facteurs :
le pouvoir politique limite les budgets et réforme les procédures dans l’intention délibérée de limiter le recours aux cours et tribunaux (v. loi « Pot pourri » );
les entreprises ont des contraintes économiques qui les poussent à réduire autant que possible le coût des services juridiques dont elles ont besoin ;
toutes sortes de professions (comptables, réviseurs, huissier de justice, notaires, conseillers en tous genres etc.) offrent des services qui viennent se mettre en concurrence avec les services offerts par les avocats, qui ne sont que très partiellement protégés par le monopole (tout relatif) de représentation en justice dont ils disposent ;
de nouvelles entreprises proposent des services juridiques en ligne (consultations juridiques, rédaction de contrats, constitutions de sociétés, production de lettres-type etc.) à des prix défiant toute concurrence ;
last but not least, la diminution générale du pouvoir d’achat vient se combiner avec l’apparition de la TVA, le renchérissement des frais de justice et l’augmentation des indemnités de procédure…
Dans ce contexte difficile, chaque cabinet et chaque avocat doit trouver, en considération de ses spécificités, la manière la plus adéquate de s’adapter. Mais, en toute hypothèse, les évolutions suivantes devront être assurées :
opérer une dématérialisation complète des données(dossiers, documentation, comptabilité, documents administratifs etc.), de manière à ce que tous les contenus puissent être rendus accessibles à tous les collaborateurs à partir de n’importe quel endroit ; tant que cette dématérialisation n’aura pas été opérée, les progrès mentionnés aux points suivants seront tenus en échec par le fait que chaque information demeurera une chose, consultable en un lieu unique, par une seule personne à la fois ; de plus, cette chose sera parfois difficile à retrouver en raison d’un classement erroné ou mal conçu ;
grâce à la dématérialisation,développer, en ligne, l’intelligence collective et le knowledge management ; les consultations, les actes de procédure, les recherches, ainsi que tous autres documents susceptibles de présenter la plus petite utilité dans des dossiers futurs doivent être conservés dans une base de donnée bien organisée et rendue accessible à tous ceux qui pratiquent la matière à laquelle cette documentation se rapporte ; des gains de temps, des économies de prestations et donc des économies d’argent importantes peuvent être ainsi réalisées ;
toujours grâce à la dématérialisation,utiliser des outils de bureautique et de communication en ligne qui permettent à chaque collaborateur disposant des droits nécessaires d’y accéder à tout moment et de n’importe où ; le télétravail sera ainsi favorisé, ce qui permettra de supprimer les bureaux individuels et de réaliser d’appréciables économies d’argent et de temps.
Ces étapes, dont la réalisation suppose la résolution de problèmes multiples et parfois difficiles, ont été franchies par Praetica qui propose aux membres de son réseau :
une dématérialisation complète servie par tous les outils nécessaires à l’exercice d’une pratique moderne du métier d’avocat ;
une départementalisation par matières et au sein de chaque département, le développement d’une intelligence collective ;
une organisation permettant les communications, les échanges et le cross-selling entre les cabinets membres.
Praetica est ainsi une des rares organisations d’avocats qui répond aux critères de l’avocat 2.0.Sur la question, v. Serge Dufrene, Avocat 2.0: